Comment se passe une IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) ?
En France, il y a deux façons d’interrompre une grossesse.
– L’IVG médicamenteuse appelée aussi avortement par cachet
Cette méthode pour avorter ne nécessite ni hospitalisation, ni chirurgie, ni anesthésie. Elle peut être pratiquée jusqu’à la 9ème semaine d’aménorrhée, à domicile après consultation ou téléconsultation. Elle consiste dans la prise de deux comprimés. Pour une mineure, même si l’autorisation des parents n’est pas nécessaire, cet avortement médicamenteux nécessite la présence obligatoire d’un accompagnateur majeur. De plus, deux consultations médicales préalables sont obligatoires afin d’être informé par le médecin sur les différentes méthodes, les lieux où pratiquer l’IVG, les effets secondaires et les risques de l’avortement.
– L’avortement par aspiration également appelée IVG chirurgicale.
Cette méthode peut être pratiquée jusqu’à la 14ème semaine de grossesse. L’intervention, qui dure une dizaine de minutes, nécessite plusieurs heures d’hospitalisation et se passe généralement sous anesthésie générale. Un médicament est administré pour dilater au maximum le col de l’utérus. Puis, le chirurgien introduit une canule pour aspirer l’œuf. Deux ou trois semaines après l’avortement, un contrôle médical est nécessaire pour vérifier qu’il n’y a pas de complications.