La crainte de dépasser les délais légaux pour pratiquer une IVG peut être source d’angoisse. Un facteur de pression supplémentaire pour la femme enceinte. Conduisant parfois à une interruption de grossesse réalisée dans la précipitation.
Quels sont les délais pour pratiquer une IVG ?
En France, le délai légal maximal pour la pratique de l’interruption volontaire de grossesse dépend de la technique utilisée.
- Jusqu’à la fin de la 14ème semaine de grossesse (ou 16ème semaine d’aménorrhée, c’est-à-dire 16 semaines après le 1er jour des dernières règles), pour une IVG chirurgicale ;
- Jusqu’à la fin de la 7ème semaine de grossesse (ou 9 SA) pour une IVG médicamenteuse (ou chimique).
La datation de la grossesse
Il sera donc nécessaire de vérifier, au préalable, l’âge de la grossesse, au moyen notamment d’une échographie. L’IVG fait partie des exceptions au parcours de soins coordonnés, et laisse la femme consulter un médecin ou un gynécologue autre que son médecin traitant.
A noter que l’IVG, réalisée dans les délais définis par la loi, se conçoit comme une liberté consentie. L’IVG ne constitue pas un droit garanti.
De l’embryon au fœtus
Ces délais ont été fixés par le droit français. Sachant que le premier trimestre de la grossesse s’étend jusqu’à la 14e semaine. Puis, que du 3ème au 9ème mois de grossesse, le développement du fœtus est essentiellement centré sur la croissance, en taille et en poids, du futur bébé à naître.
L’embryon et le fœtus ne sont pas considérés comme des personnes juridiques, mais ces « personnes en devenir » disposent d’une protection et de droits objectifs. (cf article 3, Déclaration universelle des droits de l’Homme « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » ; « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants »).
ÉCOUTE IVG est un lieu d’écoute bienveillant, gratuit et anonyme, au service des personnes qui le désirent.