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Enceinte, mineure : la question de l’avortement

4 Mar, 20 | Tout savoir sur l'IVG

 

Enceinte, mineure, l’avortement

Être enceinte, mineure, et se poser la question de l’avortement concerne plusieurs milliers de femmes chaque année.

Une consultation psychosociale est obligatoire pour les adolescentes.  Dans le cas d’une demande d’IVG sans consentement parental, un référent doit être présent.

« Enceinte à 16 ans, la loi m’a permis d’avorter sans le consentement de mes parents, et dans le secret…Ils ne l’ont pas su et pourtant, avec le recul, comme j’aurais eu besoin d’une parole d’adulte à ce moment là et après !».

Comme Sonia, toute jeune femme mineure peut seule faire la demande d’une IVG, sans consentement parental. La Sécurité sociale prendra en charge, de manière anonyme, l’avortement. Une consultation « psychosociale » préalable avec une personne qualifiée est obligatoire. Au cours de cette consultation devront être proposés une assistance sociale, un soutien psychologique et des informations appropriées. Dialogue que les personnels de santé s’accordent à considérer comme essentiel.  Or, la peur de dépasser les délais légaux, le manque de temps et d’information et les tensions psychiques inhérentes à la sexualité de l’adolescente peuvent dominer et empêcher un vrai dialogue qui demande du temps, une écoute et donc la liberté d’une décision prise sans pression.

Qui choisir comme référent ?

Si la jeune femme mineure et la seule à demander l’avortement, la loi prévoit qu’une personne adulte de son choix l’accompagne. Le rôle de cette personne sera d’apporter une aide morale, une écoute et éventuellement une présence le jour de l’avortement et après.  Le risque serait de choisir trop rapidement et sans discernement ce référent. En effet, si  l’IVG est cachée aux parents et à l’entourage, alors le sentiment de solitude, le possible vécu douloureux, la culpabilité éventuelle, la douleur physique et parfois psychique ne pourront pas être exprimés en famille.

Il est donc important de choisir avec soin ce référent qui sera probablement le seul « témoin » de cet avortement. Cette personne « de confiance » tenue au secret pourra être un proche de la famille, un ou une amie, le compagnon, toute personne assez mature pour épauler l’adolescente. Sachant qu’il existe aussi des services d’écoute et d’accompagnement pré et post IVG.

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